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Histoire des fusées
 
Histoire des fusées



Cette page est un travail demandé à des élèves de troisièmeCours de technologie - novembre 2011. Il s'agit de trouver des sources et de réaliser une fiche sur l'histoire et l'évolution des fusées, de leur invention à nos jours.


Qu'est-ce qu'une fusée (fusée spatiale – astronautique)
Le principe de « réaction » (Action - Réaction) - Une fusée est un canon qui recule
Exploitation de la Force centrifuge due à la rotation de la Terre
Carburant des fusées : les « propergols »
Science-fiction : Autres méthodes de déplacement dans l’espace
Evolution des fusées depuis 1960
Histoire des fusées
Réalisation technique
Le maché économique de l'espace
Lexique
Liens externes


Lien permanentQu'est-ce qu'une fusée (fusée spatiale – astronautique)Ecrire
Aujourd’hui, une fusée est un véhicule autopropulsé utilisant le principe de la « réaction » afin d’emporter une « charge utile » (un ou plusieurs satellites ou une arme). L’un de ses usages consiste à permettre à la « charge utile » d’échapper à l’attraction terrestre pour une mission dans l’espace profond ou d'être déposée en orbite autour de la Terre.

Les fusées dont nous parlons aujourd'hui sont des objets extrêmement récents. Nos parents (à peine une génération avant nous) les ont vus naître et balbutier. Il y a à peine deux générations avant nous (nos grands-parents), ces objets n'existaient pas du tout (comme n'existaient pas l'Internet, la télévision, le téléphone portable, les micro-ordinateurs, les jeux vidéo, les baladeurs, le MP3, les CD, les DVD, le téléchargement, les réseaux sociaux, les « fast-food », les SMS, l'Euro, les clés USB etc. ...).


Lien permanentLe principe de « réaction » (Action - Réaction) - Une fusée est un canon qui reculeEcrire
La « Réaction » est le principe de base du déplacement de toutes les fusées. Ce principe de base, appelé communément « Action <-> Réaction », est la « Troisième loi de Newton ou Principe des actions réciproques », la troisième des trois lois fondamentales sur le mouvement, énoncées par le savant Isaac Newton en 1687.

Un flux gazeux est éjecté à très grande vitesse par le moteur de la fusée (combustion d’un carburant), vers l’arrière de la fusée, et, en réaction à cette action, une poussée s’exerce sur la fusée, dans un sens opposé, qui la propulse vers l’avant.

Il suffit de gonfler un ballon et de le lâcher pour expérimenter le principe de « réaction ». Le ballon a un comportement erratique (il vole dans tous les sens) tant qu'il n'est pas guidé. On améliore l'expérience en installant une « tuyère » faite avec une paille et un système de guidage de son vol avec une ficelle.

Expérience expliquée
Expérience expliquée (document du Palais de la Découverte)
Expérience en vidéo

Dès le 1er siècle après J.C., l’ingénieur, mécanicien et mathématicien grec Héron d'Alexandrie démontre, pour la première fois, le principe de « réaction » avec l’éolipyle (Æolipylæ ou aeolipile ou aeolipyle ou eolipile). Le flux gazeux qu'il utilise est de la vapeur d’eau. Aucune application pratique n'en découle.

Eolipyle (Æolipylæ ou aeolipile ou aeolipyle ou eolipile) Eolipyle (Æolipylæ ou aeolipile ou aeolipyle ou eolipile) - Réplique moderne
Eolipyle (Boule d'Éole - Éole étant le dieu du vent dans la mythologie grecque)

Le principe du moteur à réaction des fusées est de mettre en œuvre, dans un endroit appelé « chambre de combustion », la combustion entre différents réactifs ( ergols solides ou liquides ) qui donnera l'énergie nécessaire à la propulsion. Le moteur est donc toujours constitué d'une « chambre de combustion » et d'une « tuyère » par où s'échappent les gaz produits par la réaction.

Nota : le principe « action <-> réaction » existe sous d’innombrables autres formes et le vol des oiseaux en est un, comme le moteur à explosion des voitures etc. ….

Petite explication :
Le recul d'un fusil ou d'un canon est bien connu et facilement observable. Même un enfant tirant de tous petits projectiles, dans une fête foraine, peut expérimenter le "recul". Et bien...

Une fusée est un canon qui recule.

Lorsque l'on tire un coup de canon, une explosion instantanée exerce des forces (des poussées) dans toutes les directions. Toutes ces forces sont égales. Celles qui s'exercent contre les parois du tube du canon s'équibrent donc. Mais celles qui s'exercent vers la bouche ouverte du canon ne rencontre aucune opposition et se précipitent dans cette direction. Si on a introduit un obus dans le fût du canon, celui-ci est propulsé par l'extrémité ouverte du fût du canon et il vole sur un kilomètre ou deux. Dans le même temps, une légère opposition, due à l'obus, s'exerce. Cette opposition dans un sens est équilibrée par une force identique qui s'exerce dans l'autre sens : le canon lui-même est poussé vers l'arrière d'un mètre ou deux. C'est le principe "action et réaction" (« Troisième loi de Newton ou Principe des actions réciproques »). Les forces agissant simultanément sur le canon et sur l'obus, sont les mêmes mais l'obus a une faible masse et reçoit une importante accélération tandis que le fût du canon a une énorme masse et reçoit une faible accélération.

L'accélération varie donc selon la masse.

Dans un canon, l'accélération (la "poussée" ou "force") dure un bref instant, celui de l'explosion.

Dans une fusée, l'explosion est contrôlée et est continue (elle dure longtemps).

Avec une fusée, la masse du fût du canon est remplacée par la masse du corps de la fusée et la masse de l'obus éjecté est remplacée par la masse des gaz éjectés. Les "forces" (les "poussées") sont produites par une explosion contrôlée qui intervient dans la "chambre de combustion" du moteur de la fusée. Le gaz (l'obus) est alors éjecté (propulsé) d'un côté et la fusée (le fût du canon) est propulsé de l'autre côté.

La "force" (la "poussée") est suffisamment gigantesque pour que la masse colossale de la fusée soit arrachée à l'attraction terrestre et s'élève.

Un autre paramètre, inexistant avec les canons, entre en ligne de compte avec les fusées : au décollage, la masse de la fusée est quasi entièrement constituée du poids de ses ergols. La masse de la charge utile d'une fusée (le poids du satellite à lancer) est inférieure à 10% de la masse totale de la fusée à son décollage. Mais, au fur et à mesure que les ergols sont consommés, la masse de la fusée (la masse du fût du canon) diminue tandis que la poussée reste constante. En conséquence, l'accélération de la fusée augmente.

Un autre paramètre est la gravité qui diminue plus on s'élève, jusqu'à disparaître.


Lien permanentExploitation de la Force centrifuge due à la rotation de la TerreEcrire
La Terre tournant sur elle-même, une force centrifuge tend à expulser dans l'espace ce qui se trouve à la surface de la Terre. Mais, heureusement, la gravité, plus forte que la force centrifuge, nous retient. Cette force centrifuge est plus forte à l'équateur et diminue, pour devenir nulle, lorsqu'on se rapproche d'un des pôles de la Terre. Si la Terre tournait 17 fois plus vite, la force centrifuge serait plus grande que la gravitation et les êtres humains situés sur l'équateur seraient éjectés dans l'espace.

Il est donc extrêmement bénéfique de lancer les fusées depuis une base de lancement la plus proche possible de l'équateur. Dans l'hémisphère Nord, les pays lanceurs de fusée utilisent leur territoire le plus au Sud pour y construire une base de lancement. Ainsi les Etats-Unis utilisent Cap Canaveral, en Floride (latitude 28°5) et la Russie utilise Baïkonour, qu'elle loue au Kazakhtan depuis l'éclatement de l'Union Sociétique (latitude 46°). La France bénéficie d'un emplacement exeptionnel, en Guyane, à Kourou (latitude 5°).

Par rapport à un emplacement directement situé sur l'équateur, il faut, à conditions égales :
  • Lancement depuis Kourou : 0,9 % d'énergie en plus
  • Lancement depuis Cap Canaveral : 27,1 % d'énergie en plus
  • Lancement depuis Baïkonour : 55 % d'énergie en plus
On comprend que "Soyouz déménage à Kourou" : la charge utile de Soyouz, le lanceur le plus vendu au monde, double quasiment lors d'un lancement depuis Kourou par rapport à un lancement depuis Baïkonour.


Lien permanentCarburant des fusées : les « propergols »Ecrire
Les fusées doivent pouvoir fonctionner même en l'absence d'air et donc en l'absence d'oxygène (dans le vide spatial, il n'y a pas d'air).

Toute source d’énergie chimique (énergies obtenues par des réactions chimiques) destinée à servir d’agent de propulsion en l’absence d’atmosphère terrestre porte le nom de « propergols ». La réaction chimique est obtenue en mettant en présence un comburant (oxydant - liste de comburants) et un carburant (réducteur - liste de réducteurs), tous deux appelés "ergol".

Les fusées emportent ces "ergols" dans des réservoirs, sous forme solide (poudres solidifiées...) ou sous forme liquide (à très basse température).

La réaction chimique utilisée est une réaction d'oxydation n'utilisant pas d'oxygène (plus exactement, du "dioxygène", une molécule composée de deux atomes d'oxygène) comme comburant, mais des oxydants plus énergétiques.

Ce mode de propulsion s’impose pour les missiles à longue portée (les missiles balistiques intercontinentaux capables d'attaquer les Etats-Unis depuis la Russie et inversement) et pour tous les engins quittant l’atmosphère terrestre.

Note :
La fusée russe Soyouz, encore utilisée actuellement (en 2011), dérive directement du missile intercontinental russe R-7 Semiorka, lancé pour la première fois en 1956, et qui devait atteindre les Etats-Unis en embarquant une bombe atomique de 5 tonnes.

Les recherches portent sur les réactions chimiques dégageant le plus d'énergie (les réactions chimiques les plus violentes). Une réaction chimique dégageant du gaz peut être observée en versant de l'acide chlorhydrique sur de la craie. La "violence" d'une telle réaction chimique est "insignifiante".

Selon leur forme, liquide ou solide, les conditions d’utilisation sont complètement différentes.

  • Lien permanentLes « propergols » solidesEcrire
    Les premières matières à propulsions, solides, remontent aux chinois en 950 de notre ère. En 1044, un écrit de techniques militaires commente la caractéristique fusante d'un mélange utilisé depuis cent ans ("Inventaire des techniques militaires les plus importantes", le "Wujing Zongyao" de Zeng Gongliang). Voir, plus bas, plus de détails sur cet ouvrage.

    Les « booster » actuels des navettes spatiales américaines ou de la fusée européenne Ariane utilisent des « ergols » solides. Ces ergols ont la consistance d'une gomme dure.

    Principaux ergols solides :

    • Perchlorate d'ammonium
    • Nitrate de potassium


    Fusées - Booster à propergols solides de la navette spatiale
    Fusées - Booster à propergols solides de la Navette Spatiale


    Fusées - Booster à propergols solides de la fusée européenne Ariane
    Fusées - Booster à propergols solides de la fusée européenne Ariane
    (Elle est également dotée d'un moteur à propergols liquides, allumé mais n'exerçant pas de poussée tant que les booster ne sont pas largués)


    La propulsion à propergols solides sur le site de Futura Sciences


  • Lien permanentLes « propergols » liquidesEcrire
    Le premier « propergol » liquide semble remonter à 1895-1897, époque à laquelle Pedro A. Paulet, ingénieur péruvien, aurait utilisé l’action du peroxyde d’azote sur de l’essence pour lancer des fusées.

    Le combustible et le comburant (les deux « ergols ») sont stockés séparément, à l'état liquide et à basse pression (de l'ordre de 2 bars), dans deux réservoirs (sphères de stockage). A l'allumage du moteur, les deux « ergols » sont injectés conjointement dans la chambre de combustion du moteur, sous très haute pression, grâce à des turbopompes. Ils entrent en réaction chimique. La réaction chimique crée une combustion très vive qui produit une grande quantité de gaz à haute température (de l'ordre de 3000°) et haute pression. Ces gaz s'échappent dans la tuyère à des vitesses de l'ordre de 2000 m/s à 3000m/s (plus de 10.000 Km/h).

    Principaux ergols liquides :

    • Réducteurs (carburants)
      • hydrogène liquide (LH2)
      • hydrazine, essentiellement utilisée seule (monergol) dans les moteurs ré-allumables à faible poussée et grande précision permettant le RCS (Reaction Control System) : système de pilotage par jets de gaz. C'est le sous-système d'un véhicule spatial qui a pour but d'orienter le vaisseau dans l'espace, et à fournir des poussées faibles et précises afin d'ajuster finement son orbite, ou sa trajectoire (systèmes d'amarrage, manœuvres etc. ...).
      • hydrate d'hydrazine
      • monométhylhydrazine (MMH)
      • diméthylhydrazine asymétrique (UDMH)
      • RP-1 (kérosène ultra-raffiné)
      • Sintin (kérosène de synthèse qui fut utilisé par Soyouz-U2)
      • éthanol
      • éther éthylique
      • essence de térébenthine
    • Oxydants (comburants)
      • oxygène liquide (LOX)
      • peroxyde d'azote (NTO)
      • peroxyde d'hydrogène
      • acide nitrique fumant rouge inhibé (IRFNA)
      • acide perchlorique
      • tétrafluorohydrazine
      • fluor liquide
      • fluorure d'oxygène


    Fusées - Extrême complexité d'un moteur à propergols liquides
    Fusées - Extrême complexité d'un moteur à propergols liquides

    La propulsion à propergols liquides sur le site de Futura Sciences


  • Lien permanentDifférences entre propergols solides et liquidesEcrire
    • Les propergols solides sont "allumés" et ne peuvent plus être éteints jusqu'à leur épuisement, contrairement aux propergols liquides qui peuvent être allumés et éteints en vol (impossibilité d'extinction complète en cas d'incident, contrairement aux propergols solides - se souvenir de l'accident de la navette spatiale américaine Challenger, le 28 janvier 1986, qui se traduisit par la désintégration de la navette 73 secondes après son décollage, provoquant la mort des sept astronautes, à cause de la défaillance d'un joint du booster droit).
    • La poussée ne peut pas être contrôlée et n'est gérée, d'une manière très limitée, que par la forme donnée à la masse du propergol solide, contrairement à la poussée des moteurs à propergols liquides qui peut être pilotée.
    • La poussée des propergols solides est plus importante que celle des propergols liquides, raison pour laquelle ils sont utilisés dans des "booster" chargés d'arracher la fusée du sol.
    • La fiabilité des moteurs à propergols solides est plus grande (simplicité) que celles des moteurs à propergols liquides.
    • Les tests avant décollage des moteurs à propergols solides sont impossibles (dès qu'ils sont alumés, les propergols solides se consument entièrement). Mais les boosters vides, une fois largués, sont récupérés (par des navires) et réutilisés (une vingtaine de fois). Les moteurs à propergols liquides peuvent être testés avant décollage.


Lien permanentScience-fiction : Autres méthodes de déplacement dans l’espaceEcrire
Les propositions de la science fiction
Vitesse supraluminique dans la science-fiction
Vitesse supraluminique dans le monde scientifique
Transport en hyperespace


Lien permanentEvolution des fusées depuis 1960Ecrire
Cette évolution va porter sur l'architecture (le découpage en "étages"), les carburants, la taille des fusées, la capacité d'emport d'une charge utile (et, consécutivement, les technologies de communication : obligation de communiquer dans les deux sens avec des propulseurs et des objets allant de plus en plus loin). Le but est de placer des charges utiles, de plus en plus lourdes et nombreuses, en orbite terrestre ou dans l'espace profond.

En ce qui concerne le "découpage en étage" des propulseurs des fusées, la fusée de Tintin, qui n'a qu'un seul étage et décole pour aller tout droit sur la Lune, appartient au mythe des"LOME : Lanceurs Orbitaux Mono Etage" ("SSTO : single stage to orbit") qui ne pourraient fonctionner qu'avec des moteurs dont nous n'avons aucune idée à ce jour. Plusieurs projets de ce type ont été étudiés (HOTOL, Skylon, McDonnell Douglas DC-X, Lockheed-Martin VentureStar, le Lockheed-Martin X-33, le Roton SSTO, Rockwell X-30...) mais aucun n'a jusqu'à présent abouti car le concept nécessite d'effectuer plusieurs percées technologiques (merci à Carcharodon sur Futura-Sciences).

Exemples de projets SSTO abandonnés


Rockwell X-30


Lockheed-Martin VentureStar


Lockheed-Martin X-33
Démonstrateur, échelle 1/2 du VentureStar

HOTOL


Skylon


McDonnell Douglas DC-X


Sans moteurs ré-allumables (et propergols permettant d'éteindre et ré-allumer les moteurs), il n'y a pas de RCS (Reaction Control System) : système de pilotage par jets de gaz, et donc il n'y a pas d'engins spatiaux.

LEO (Low Earth Orbit) : Orbite terrestre basse
GTO (Geostationary Transfert Orbit) : Orbite de transfert géostationnaire
EV : (Escape Velocity) Vitesse de Libération : la charge utile échappe à l'attraction gravitationnelle (attraction terrestre).

Charge utile (tonnes)
Lanceur Faiseur
Date
1er vol
LEO GTO EV Masse
(tonnes)
Hauteur Etages Vols réussis
nbre vols
Remarques Statut actuel (2011)
Vostok_K Drapeau de l'Union Soviétique Union Soviétique 22 déc 1960 4,73     287 38 à 41 3 11/13 Lanceur utilisé pour le vol Vostok-1 embarquant le premier homme dans l'espae. Arrêté 10 juillet 1964
Proton Drapeau de l'Union Soviétique Union Soviétique

Drapeau de Russie Russie
1965 22 6 - 694 62 Proton K : 3 étages

Proton M : 4 étages
347/361 361 lancements.

93,15% de réussite depuis le 18 août 1970.

Principal concurrent d'Ariane 5 sur le marché de lancements de satellites commerciaux.
En opération
Saturn V Drapeau des États-Unis États-Unis 1967 118 - 47 3039 110 3 (2 pour Skylab) 13/13 Saturn V reste, encore en 2011, le lanceur spatial le plus imposant qui ait été utilisé en opération, que ce soit du point de vue de la hauteur, de la masse au décollage ou de la masse de la charge utile injectée en orbite. Arrêtée
Space Shuttle Drapeau des États-Unis États-Unis 1981 24,4 3,8 - 2040 56 Orbiter (la navette - réutilisable)

Un réservoir externe (perdu)

Deux propulseurs d'appoint (réutilisables)

133/135 Navette Spatiale américaine
Vols habités.

36 missions concernent l'ISS (la Station Spatiale Internationnale)

11 missions concernent le ravitaillement et la relève des équipages de la station russe MIR
Arrêtée en juillet 2011
Delta II Drapeau des États-Unis États-Unis 1989 2,7-6,1 0,9 à 2,17 1,5 152-232 39 2 ou 3 148/150 3, 4 ou 9 propulseurs d'appoint. En opération
Titan IV A
Titan IV B
Drapeau des États-Unis États-Unis IV A : 1994

IV B : 1997
21,7 IV B : 5,8 943 à 2855 44 à 61,2 IV A : 1 à 2
IV B : 2 à 3
15/17 Conçu en 1984 lorsqu'il devient évident que la Navette Spatiale ne tiendra pas ses promesses d'économie et de grande disponibilité. Arrêtée en 2005 (coût trop élevé)
Longue Marche 2F Drapeau de Chine Chine 1999 8,4 3,4 464 62 2 8/8 Dédiée aux vols habités En opération
Zenit Drapeau d'Ukraine Ukraine 1999 11 à 13 5,3 372 à 472 39,4 à 59,6 2 à 3 26/29 Les Zenit 1, 2, 2 SLB et 3SLB sont lancés depuis Baïkonour.

Zenit-3SL est lancé depuis une plateforme mobile en mer
En opération
GSLV Drapeau d'Inde Inde 2001 5 2,5 402 49 3 3 échecs et un échec partiel sur 7 lancements En opération
Soyouz-FG Drapeau de Russie Russie 2001 7,1 1,7
(2,8 lorsque lancée depuis la base française de Kourou, en Guyane)
305 49,5 3 à 4 17/17 Premiers vols de la série en 1966
(plus de 1700 vols)
En opération
Ariane 5 ECA Drapeau de Union européenne Union européenne 2002 21 9,6 780 56 2 58/60 En opération
Atlas V Drapeau des États-Unis États-Unis 2002 12,5 à 20 5 à 9 335 à 573 58,3 2 26 (et un échec partiel (orbite trop basse)/27 En opération
Delta IV Heavy Drapeau des États-Unis États-Unis 2004 22 13 8 733 77,2 2 (et un échec partiel)/3 En opération
H2A 204 Drapeau du Japon Japon 2006 15 6 445 53 2 1/1 H2A version 204 est le plus puissant d'une famille qui comprend d'autres modèles.
Premier lancement 2001.
14 lancements réussis sur 15.
En opération
Ares I Drapeau des États-Unis États-Unis 2009 25 - 982 94 2 1 vol d'essai (succès) en version simplifiée Initialement dédiée aux vols habités, son développement a été abandonné en 2010 Dévelop-pement abandonné
Falcon 9 Drapeau des États-Unis États-Unis 2009 10,5 4,5 325 54 2 2/2 Lanceur réutilisable En dévelop-pement
Vega Drapeau de Union européenne Union européenne Prévision 2012 1,5 0,3 137 30 4 0 Petit lanceur devant compléter la gamme Arianne 5 et Soyouz exploitée par Arianespace. En dévelop-pement
Angara A5 Drapeau de Russie Russie 2011 24,5 4,5 759 55,4 3 0 Il s'agit d'une famille de lanceurs, la version A5 étant la plus puissante.

Devraient remplacer les lanceurs Proton qui utilisent des ergols polluant.
En dévelop-pement
Ares V Drapeau des États-Unis États-Unis Etait prévu pour 2019 188 - 71 ? 116 0 Etait prévu pour placer en orbite les charges lourdes nécessaires aux missions du programme Constellation (projet d'exploration spatiale commençant par des missions de longue durée sur la Lune vers 2020 puis des missions habitées sur Mars vers 2037) qui a été arrêté le 11 octobre 2010. Dévelop-pement abandonné


Lien permanentHistoire des fuséesEcrire
Avant d'être une évolution fulgurante des technologies initiées, il y a 65 ans, par la guerre de 39/45, l'histoire des fusées commence par la découverte du salpètre et du soufre, il y a 2600 ans, puis une lente découverte de la poudre à canon, puis des feux d'artifice, puis des armes projetées toujours plus loin, puis des équations purement théoriques permettant de calculer les poussées nécessaires pour échapper à la gravité...
  • VIème siècle avant J.C.
    Dès le VIème siècle avant J.C., un chinois nommé Ji RanPlusieurs fois cité sur l'Internet avec l'extrait de phrase suivante, mais rien n'a été trouvé sur le personnage lui-même écrit que « le soufre est produit dans le centre du Shaanxi et le salpêtre dans la région du Gansu ». Les préoccupations sembles plutôt être la recherche d'un élixir d'immortalité par les alchimistes taoïstes et rien n’indique que ces matières premières sont mélangées (et additionnées de charbon de bois) pour obtenir une poudre explosive dont l’invention (poudre à canon) remonte au moins à la Dynastie Tang (618-907).
  • IVème siècle après J.C.
    L'alchimiste Ge Hong (281 - 341) décrit, dans le BaopuziOuvrage en deux partie dont la première, le Neipian, rassemble les textes sur l’immortalité et ses techniques. Ge Hong y argue en faveur de la possibilité de devenir immortel et expose différentes techniques employées à cet effet dont l'alchimie. Cet ouvrage, qui contient des descriptions détaillées d'expériences et des recettes, est considéré comme une synthèse assez complète des connaissances alchimiques de l'époque. Il a donc pu influencer l'alchimie arabe qui tire une partie de ses sources de la Chine, ainsi que l'alchimie européenne qui en découle., plusieurs mélanges de soufre et salpêtre mais, là non plus, il ne semble pas que cela concerne un explosif.
  • 808
    En 808, dans le Trésor des métaux et des Simples, Zhao Nai An mentionne un mélange inflammable de soufre et salpêtre additionné de poudre d'aristoloche séchée mais, là non plus, il ne semble pas que cela concerne un explosif (Fondements des civilisations de l'Asie: science et culture - Michel Soutif - Page 247).
  • 850
    En 850, toujours dans le Trésor des métaux et des Simples, Zhao Nai An mentionne qu'un mélange similaire, où la poudre d'aristoloche est remplacée par du miel sec, a un caractère explosif clairement décrit, ce qui fait remonter l'invention de la poudre explosive à 850 (Fondements des civilisations de l'Asie: science et culture - Michel Soutif - Page 247).
  • Lien permanent950 - Caractéristique fusante d'une poudre, en Chine.Ecrire
    L’utilisation certaine de la poudre explosive est attestée, toujours par les chinois, au XIème siècle après J.C. En 1044, dans son "Inventaire des techniques militaires les plus importantes" (le "Wujing Zongyao" ou "Wu ching tsung yao" ), Zeng Gongliang (avec Ding Du et Yang Weide) écrit trois formules de poudres (par exemple : salpêtre (76%), soufre (10%), charbon de bois (14%) et d'éventuels additifs donnant diverses couleurs) et discute de leurs caractéristiques explosives ou fusantes, précisant qu'elles sont utilisées depuis plus d'un siècle, ce qui fait remonter l'usage militaire de la poudre explosive à, au moins, 950. Ceci est renforcé par une peinture sur soie (un thangka - Assault of Mara) se trouvant au musée Guimet, à Paris, où le démon Mara tente d'effrayer Bouddha en le menaçant d'une grenade à main.

    Histoire des fusées - Plus ancienne formule écrite de poudre à canon connue, extraite du traité chinois Wujing Zongyao datant de 1044
    Plus ancienne formule écrite de poudre à canon connue, extraite du traité chinois Wujing Zongyao datant de 1044

    L'utilisation non militaire, explosive et fusante, envahi largement la Chine avec les pétards et feux d'artifice. Diverses constructions fusantes sont utilisées (roues, soleil...). Les "fusées" sont, initialement, des pétards fusants décrivant des parcours imprévisibles à la surface de la terre ou de l'eau.

    Histoire des fusées - Fondements des civilisations de l'Asie par Michel Soutif
    Fondements des civilisations de l'Asie par Michel Soutif - page 247 et suivantes

  • 1150
    Vers 1150, un artificier équilibre les pétards fusants avec un empennage et un contrepoids. On obtient une véritable fusée qui peut être utilisée comme une flèche. La combustion est régulée en obligeant l'éjection des gaz à passer par un trou soigneusement centré, calibré et orienté. Ce dispositif est encore actuellement utilisé pour toutes les fusées spatiales (tuyère). Des systèmes de stabilisation du vol, avec des lames et baguettes de bambou, sont mis au point.
  • 1280 (vers 1270 - 1280)
    Hassen Rahma ou Hasan al-Rammah (mort vers 1295) est un savant du XIIIème siècle originaire de Syrie. Il est le premier chimiste arabe à fabriquer des substances explosives. Si la poudre fut inventée en Chine, Hassen Rahma va l'améliorer et en préciser par écrit la formule, dans son ouvrage « Al-furusiyya wa al-manasib al-harbiyya » (« De la cavalerie militaire et d'ingénieux dispositifs de guerre »). Il va également élaborer la première fusée au monde : une torpille auto-propulsée à poudre, ressemblant à une sorte d'œuf ou de poire, prolongé à l'arrière par deux baguettes stabilisatrices. L'engin, bourré de poudre, « surfe » à la surface de l'eau sur une distance pouvant atteindre un kilomètre et explose dès qu'il touche sa cible.
  • Dynastie Ming (1368 – 1644)
    Au début de la Dynastie Ming (1368 – 1644), et peut-être dès la fin de la Dynastie précédente, les Song, vers 1300, les flèches-fusées sont inventées et utilisées. L'orifice de sortie des gaz est étranglé pour accélérer la vitesse d'éjection des gaz. Le principe de réaction, encore utilisé aujourd’hui, est concrétisé par un tube de bambou ou de carton empli de poudre, percé en son arrière, muni d’une mèche et fixé à une flèche. On allume la mèche et la flèche est tirée par un arc. Sa portée devient beaucoup plus grande et atteint 1 km. Ce sont des fusées simples, à « un étage ».
  • Dynastie Ming (1368 – 1644)
    D'après le Wubeizhi (Traité d'art militaire publié vers 1621) de Mao Yuanyi (1594 – 1640 ?), une autre sorte de fusée fût la première, toujours sous les Ming (1368 – 1644), à embarquer une « charge utile ». Un tube de bambou d’environ 1,65 m de long est rempli de petites fusées explosives, considérées comme un deuxième étage, et constituent la charge utile. On fixe deux grandes fusées propulsives, considérées comme un premier étage, à ce tube de bambou. Les fusées du "premier étage" propulsent la charge sur 1 km à 1,5 km, puis mettent le feu automatiquement aux fusées explosives de la charge utile qui, expulsées par la bouche du bambou, vont exploser sur l'ennemi. Cette première "fusée à deux étages" porte le nom de "Dragon de feu sortant de l'eau".

    Histoire des fusées - Première "fusée à deux étages" : "Dragon de feu sortant de l'eau"
    Première "fusée à deux étages" : "Dragon de feu sortant de l'eau"

  • Dynastie Ming (1368 – 1644)
    Toujours d'après le Wubeizhi de Mao Yuanyi, et toujours sous les Ming (1368 – 1644), les chinois inventent la fusée à deux étages, à charge utile et à récupération du lanceur ! La charge utile (un tube explosif) est fixée à l’extrémité d’un lanceur doté de deux propulseurs montés en sens opposés. Le premier propulseur emmène la charge utile qui est larguée sur l’ennemi et allume le second propulseur qui ramène la fusée à son pas de tir !

    Une autre fusée à deux étages est utilisée en marine : plusieurs tubes-fusées, groupés ensembles, emportent des flèches-fusées dont les propulseurs sont allumés automatiquement lorsque la poudre des premiers propulseurs est presque épuisée. Ces "engins" volent à environ 1,5 mètre de l'eau et ont une portée de 1650 mètres.
  • 1529 - 1555 - Conrad Haas et le "manuscrit de Sibiu"
    Conrad Haas est un militaire du Saint Empire Romain Germanique, né à Dornbach près de Vienne en 1509 et mort à Hermannstadt (aujourd'hui Sibiu) en 1576. Dans un manuscrit qui lui est en partie attribué, il y consigne ses expériences (ou les expériences d'un autre auxquelles il aurait assisté car un emballement médiatique le qualifie d'ingénieur militaire alors qu'il semble avoir été gardien à la citadelle de Sibiu, ville où il est muté en 1529, puis responsable de l'équipement et enfin promu chef du dépôt d'artillerie de l'arsenal de Sibiu, entre 1550 et 1569.

    En 1961, sous la dictature communiste de Gheorghiu-DejGheorghe Gheorghiu-Dej (8 novembre 1901, Bârlad - 19 mars 1965, Bucarest) est un homme politique roumain. Il fut le dictateur communiste de la République populaire roumaine de 1947 jusqu'à sa mort en 1965., un manuscrit, écrit en langue allemande et en semi-gothique, est découvert dans la bibliothèque de SibiuUne des plus grandes villes de Transylvanie, en Hongrie par Pierre CarnacPierre Carnac est le nom de plume de l'historien des sciences, écrivain et conférencier français d'origine roumaine Doru Todericiu qui explore dans ses livres le thème de l'histoire et la pseudo histoire (Atlantide...). Il faut noter que les travaux de Pierre Carnac sont souvent controversés. Doru Todericiu est né à Piatra Neamț, en Moldavie (Roumanie) le 19 juillet 1921 et est mort à Saint-Langis, en Normandie (France), le 27 mai 2008. Nous sommes en pleine Guerre Froide (Guerre froide 2) et l’Union Soviétique communiste vient de réussir coup sur coup, en 1957, le lancement de Spoutnik 1 puis de la chienne Laïka dans Spoutnik 2. Les confrontations idéologiques et politiques entre les États-Unis et l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et leurs alliés battent leur plein. C'est la course vers l'espace avec des objectifs publics scientifiques et civils et des objectifs secrets purement militaires (montrer sa force et sa maitrise, équilibre de la terreur). Trouver une preuve de l'antériorité d'une découverte, dans un camp ou dans l'autre, et bien utiliser cette découverte par des techniques de propagande, a un poids énorme sur les populations.

    Le manuscrit de Sibiu aurait été rédigé entre 1417 et 1569. Il serait constitué de trois documents :

    1. Pyrotechnie et questions relatives aux missiles
      Pages 1 à 36 - écrits datant de 1417 à 1459 par Hans Hassenwein de Bavière
    2. A propos des machines de siège
      Pages 37 à 110 - écrits datés de la seconde moitié du XVème siècle par un auteur inconnu
    3. Des créations de Conrad Haas
      Pages 111 à 392, écrits de 1529 à 1569 par Conrad Haas de Bavière
    Un article de 16 mai 2007 (en roumain) laisse entendre que le manuscrit appartenait à Conrad Haas mais ne dit pas qu'il est de Conrad Haas.

    Le manuscrit aurait été microfilmé (en 1977 ?) - Microfilm en 35mm consultable à la Librairie du Congrés : "Manuscript. Varia II 374" (Open Library OL2019345M; LC 90954614) mais le document papier original ne semble pas pouvoir être vu.

    Dès 1529, Conrad Haas fait une fusion entre les fusées de feux d'artifices et les roquettes militaires simples et y décrit des projets de roquettes militaires à 2 et 3 étages et, en 1555, une telle roquette aurait été lancée avec succès, devant des milliers de témoins, ainsi qu'une "lance volante" (missile ?). L'auteur décrit, également en 1555, des ailettes de stabilisation en forme d'ailes delta. Il y aurait même un dessin de maison lancée par des fusées (qui à fait penser à un projet de "station spatiale") et une discussion sur un vol habité. Il termine son manuscrit en se prononçant contre leur usage en tant qu'armes.

    Doru Todericiu (Pierre Carnac) reproduira ce manuscrit à Bucarest en 1961 puis publiera une première analyse scientifique de ce manuscrit dans "The Sibiu Manuscript", Doru Todericiu, Revue Roumaine d'histoire, T.7, n°3, en 1967 (ed. Académie de la république Socialiste de Roumanie). En 1969, il publie, avec une reproduction complète du manuscrit, dans un volumineux ouvrage, une analyse scientifique du manuscrit.

    Toutefois, en 1970, Doru Todericiu (Pierre Carnac) fuit le régime communiste de CeausescuNicolae Ceaușescu, né le 26 janvier 1918 à Scornicești et mort le 25 décembre 1989 à Târgoviște, est un homme d'État roumain. Il est le principal dirigeant du régime communiste roumain de 1965 à son renversement et à son exécution, lors de la révolution de 1989. et choisi la liberté. Il se réfugie en France. Considéré alors comme un traître, le régime communiste interdit ses travaux et les brûle.

    Un opuscule de 60 pages dont 47 pages de planches est publié à Bucarest en 1983 et pourrait être une reproduction du manuscript de Haas : "Conrad Haas : Leben und Werk in Wort und Bild / dargestellt von Hans Barth" - LC 84152836. Introuvable.

    En 2002, le volume de 1969 de Pierre Carnac est réédité en version de luxe tiré à 15 exemplaires. Introuvable.

    En 2005, un livre de 94 pages est édité. Conrad Haas. Raketenpionier und Humanist, Johannis Reeg Verlag, Heilbronn 2005 - ISBN 3-937320-55-5 (cet ISBN semble faux) - Introuvable (ou ISBN 978-3-937320-55-7 qui semble tout aussi faux).

    Toutes les illustrations suivantes seraient extraites du manuscrit de Conrad Haas dont il n'existe aucun portrait. Ses dessins sont maladroits, mélangent des vues planes non cotées, des perspectives improbables et des vues d'artiste. L'illustration de la torsion et liaison des fibres, en bas à droite, est incompréhensible (Fabrication de mèches ? Renforcement des structures ? Lier plusieurs roquettes en fagots ?).

    Aucune source originelle n'a été trouvée, si ce n'est sur l'Internet.

    Histoire des fusées - Conrad Haas
    Conrad Haas - Livre de Hans Barth (2005)
    Histoire des fusées - Conrad Haas - deux pages de son manuscrit - fusée à deux étages
    Conrad Haas - deux pages de son manuscrit - fusée à deux étages
    Histoire des fusées - Manuscrit de Conrad Haas
    Manuscrit de Conrad Haas
    Histoire des fusées - Manuscrit de Conrad Haas - fusée à deux et à trois étages
    Manuscrit de Conrad Haas - fusée à deux et à trois étages

  • 1650
    Kazimierz Siemienowicz est un ingénieur militaire polonais. Spécialisé dans l'artillerie, c'est un pionnier de la science des fusées. En 1650, il publie, en latin, "Artis Magnae Artilleriae pars prima" qui va, durant près de 200 ans, rester l'ouvrage de référence de l'artillerie en Europe. Dès 1651, cet ouvrage est traduit en français . Il y décrit la construction de missiles et fusées à plusieurs étages et avec des stabilisateurs delta.

    Jusqu'à la découverte, en 1961, du manuscrit de 1555 de Conrad Haas, Kazimierz Siemienowicz était considéré comme le premier à avoir décrit des fusées à étages.

    Histoire des fusées - Artis Magnae Artilleriae pars prima - Kazimierz Siemienowicz   Histoire des fusées - Artis Magnae Artilleriae pars prima - Kazimierz Siemienowicz
    Artis Magnae Artilleriae pars prima - Kazimierz Siemienowicz


  • 1873
    En 1873, le général-major Casimir-Erasme Coquilhat (1811-1890) publie son dernier article (16 pages) dans Mémoires de la Société Royale des Sciences de Liège. Intitulé "Trajectoires des fusées volantes dans le vide", cet article contient la formule mathématique de la propulsion par fusée, qui détermine les performances de son fonctionnement dans le vide. Il y a quelques polémiques à propos de ses équations et de celles de Tsiolkovski, publiées 30 ans plus tard, ce dernier étant considéré comme leur inventeur et Coquilhat étant totalement passé sous silence (les équations de Coquilhat sont "simplifiées" et ne tiennent pas compte, par exemple, de la gravité).

    Discussion : Casimir-Erasme Coquilhat, père de l'astronautique ?
  • 1903
    Invention théorique de la fusée par le russe Constantin Tsiolkovski qui publie ses travaux en 1903 (« L'exploration de l'espace cosmique par des engins à réaction »). Il y étudie les carburants, la stabilisation, le guidage de la trajectoire, le refroidissement de la chambre de combustion, le principe de découpage des fusées en étages séparables, le calcul des vitesses à atteindre pour se libérer de la pesanteur terrestre (équation fondamentale de l’astronautique appelée « Équation de Tsiolkovski » etc. … Tous ses travaux furent repris par la suite et sont toujours d’actualité.

    Histoire des fusées - Constantin Tsiolkovski
    Constantin Tsiolkovski

  • 1914
    Le 14 juillet 1914, l'américain Robert Hutchings Goddard obtient le brevet 1103503 décrivant une fusée à deux étages.
  • 1923
    Le 1er novembre 1923, l’ingénieur et physicien américain Robert Hutchings Goddard fait fonctionner la première chambre à combustion à liquides au centre d'expériences de Worcester. C’est le premier remplacement des combustibles à poudre.

    Histoire des fusées - Robert Hutchings Goddard
    Robert Hutchings Goddard

    Histoire des fusées - Robert Hutchings Goddard
    Robert Hutchings Goddard (source)
  • 1930
    Le physicien allemand Hermann Oberth teste avec succès le premier moteur à combustible liquide (oxygène liquide et gaz).

    Histoire des fusées - Hermann Oberth
    Hermann Oberth

  • 1932
    Le 19 avril 1932, l’ingénieur et physicien américain Robert Hutchings Goddard fait voler avec succès la première fusée stabilisée par gyroscope et volets.

    Histoire des fusées - Dr. Robert H. Goddard (deuxième à partir de la droite) et ses collègues
    Dr. Robert H. Goddard (deuxième à partir de la droite) et ses collègues

  • 1935
    Hermann Oberth réussit le premier lancement au monde d'une roquette à combustible liquide.

    Histoire des fusées - Hermann Oberth et Wernher Von Braun testant une roquette
    Hermann Oberth et Wernher Von Braun testant une roquette

  • 1936
    Hitler arme l’Allemagne et fait construire le centre de recherches de Peenemünde où sont développés des avions à réaction. Hermann Oberth y travaille.

    Histoire des fusées - Centre de recherches de Peenemünde
    Centre de recherches de Peenemünde

  • 1942
    Wernher Von Braun va marquer l'histoire en concevant la première fusée militaire. L'ère des missiles a commencé. L’Allemagne développe et fabrique, à Peenemünde, les bombes volantes à réaction V1 (utilisée à partir du 13 juin 1944) puis la fusée stratosphérique V2 (utilisée à partir du 8 septembre 1944 - la fusée V2, pèse au décollage 12,9 t, dont 8,9 t de propergol (oxygène liquide et solution aqueuse d’éthanol à 75 %)).

    Histoire des fusées - Coupe schématique d’un V1 (Charge explosive transportée : 830 kg)
    Coupe schématique d’un V1 (Charge explosive transportée : 830 kg)


    Histoire des fusées - Coupe schématique d’un V2 (Charge explosive transportée : 1000 kg)
    Coupe schématique d’un V2 (Charge explosive transportée : 1000 kg)

    1 - Ogive (1 tonne d'explosif)
    2 - Commandes gyroscopiques
    3 - Guidage et radio commande
    4 - Réservoir d'alcool
    5 - Fuselage
    6 - Réservoir d'oxygène liquide
    7 - Réservoir de peroxyde d'hydrogène
    8 - Bouteille d'azote pressurisé
    9 - Chambre de réaction du peroxyde d'hydrogène
    10 - Turbine et système de pompe
    11 - Buse de combustion alcool/oxygène
    12 - Châssis moteur
    13 - Chambre de combustion et venturi
    14 - 4 plans de stabilisation
    15 - Arrivées d'alcool
    16 - 4 gouvernails internes
    17 - 4 gouvernails externes





  • 1945
    Fin de la seconde Guerre Mondiale. Wernher Von Braun et récupéré par les Etats Unis. Il développe les principaux missiles balistiques de l'armée américaine puis devient un des principaux responsables de l'agence spatiale américaine (NASA) où il développe la fusée Saturn V, utilisée comme lanceur lors des missions Apollo de 1961 à 1975, qui a permis aux États-Unis d'envoyer pour la première fois des hommes sur la Lune.

    Histoire des fusées - Wernher Von Braun tenant une maquette de V2
    Wernher Von Braun tenant une maquette de V2


  • 1953
    Les Etats-Unis, ayant récupéré l'allemand Wernher von Braun qui était à l'origine du V2, lancent le premier missile balistique Redstone.

    Construit par Chrysler
    Masse 27,7 tonnes
    Hauteur 21,1 mètres
    Diamètre 1,8 mètre.

    Il peut emporter une tête nucléaire avec une portée comprise entre 92,5 et 323 km et une précision de 300 mètres. Il comporte un seul étage propulsé par un moteur-fusée brûlant de l'éthanol et de l'oxygène conservé sous forme liquide (LOX). Le missile est guidé par une centrale à inertie.
    Redstone

    Histoire des fusées - Missile balistique "Redstone"
    Missile balistique "Redstone"


  • 1956
    L'Union soviétique réussit le premier tir d'un missile intercontinental, la R-7 Semiorka (hauteur : 30 mètres ; poids : 267 tonnes), ancêtre direct de la fusée Soyouz. Cette fusée de 280 tonnes est particulièrement puissante car elle doit emporter une bombe A pesant 5 tonnes.

    Histoire des fusées - Missile intercontinental R-7 Semiorka
    Missile intercontinental R-7 Semiorka


  • 1957
    le 4 octobre 1957, l'Union Soviétique est la première à placer en orbite un satellite : Spoutnik 1.

    Histoire des fusées - Spoutnik 1
    Spoutnik 1


  • 1957
    Le 3 novembre 1957, l’Union Soviétique met le premier être vivant en orbite autour de la Terre, la chienne Laïka dans Spoutnik 2. Les enjeux de la propagande ("Guerre froide" - communisme soviétique contre capitalisme américain) étant tellement élevés, ce n’est qu’en 2002 que l’on apprit que Laïka n’avait survécu que 5 à 7 heures en vol - Spoutnik 2 fut finalement détruit (avec la dépouille de Laïka) en rentrant dans l'atmosphère terrestre le 14 avril 1958, cinq mois plus tard, après avoir effectué 2 570 rotations autour de la Terre.

    Histoire des fusées - Spoutnik 2 et la chienne Laïka dans son compartiment
    Spoutnik 2 et la chienne Laïka dans son compartiment


    Histoire des fusées - La chienne Laïka dans son compartiment de Spoutnik 2
    La chienne Laïka dans son compartiment de Spoutnik 2


  • 1958
    Le 1er février 1958, les Etats-Unis lancent le premier satellite américain, Explorer 1.

    Histoire des fusées - Pickering, Van Allen et Von Braun exhibent Explorer 1
    Pickering, Van Allen et Von Braun exhibent Explorer 1


  • 1958
    Le 29 juillet 1958, création d'une agence spatiale civile, la NASA, qui doit permettre de fédérer les efforts américains pour mieux contrer les réussites soviétiques : la course à l'espace est lancée.

    Histoire des fusées - National Aeronautics and Space Administration – NASA
    National Aeronautics and Space Administration – NASA


  • 1959
    Luna 1, une sonde spatiale soviétique, est le premier engin spatial à échapper à l'attraction terrestre. Son vol marque le début de l'exploration spatiale.


    Histoire des fusées - Sonde Luna 1
    Sonde Luna 1


  • 1961 - Le premier homme dans l'espace
    Le 12 avril 1961, Youri Gagarine est le premier homme à avoir effectué un vol dans l'espace au cours de la mission Vostok 1, dans le cadre du programme spatial soviétique.


    Histoire des fusées - Youri Gagarine, le premier homme de l'espace Histoire des fusées - La sphère Vostok-1
    Youri Gagarine, le premier homme de l'espace et la sphère Vostok-1




    Histoire des fusées - Une fusée Vostok-K est utilisée pour lancer Vostok-1 Histoire des fusées - Une fusée Vostok-K est utilisée pour lancer Vostok-1
    Une fusée Vostok-K est utilisée pour lancer Vostok-1



  • 1961
    Le 5 mai 1961, Alan Shepard, le premier américain dans l’espace, fait un saut de puce d’un peu plus de 15 minutes.


    Histoire des fusées - Alan Shepard
    Alan Shepard


  • 1961
    Le 25 mai 1961, le Président des Etats-Unis, John Kennedy, annonce devant le Congrès des États-Unis le lancement d'un programme qui doit amener des astronautes américains sur le sol lunaire « avant la fin de la décennie ».


    Histoire des fusées - John Fitzgerald Kennedy – JFK
    John Fitzgerald Kennedy – JFK


  • 1961 à 1965
    Les Etats-Unis testent, sur 10 lancements, avec la fusée Saturn 1, divers composants dans le cadre de la préparation du programme Apollo. Saturn peut comporter 2, 3, 4 ou 5 étages.

    Hauteur : 59 à 82 mètres
    Poids : 460 tonnes
    Charge utile en orbite terrestre : 18 tonnes
    Charge utile dans l'espace : 6 tonnes

    Histoire des fusées - Les 10 fusées Saturn – SA-1 à SA-10
    Les 10 fusées Saturn – SA-1 à SA-10



  • 1962
    Le 20 février 1960, l’américain John Glenn reste 4 heures et 55 minutes dans l'espace en bouclant trois orbites autour de la Terre.


    Histoire des fusées - John Glenn
    John Glenn


  • 1964
    Le 19 juillet 1964, la première Fusée chinoise, emportant des souris, est lancée avec succès.
  • 1965
    Le 18 mars 1965 le soviétique Alexei Lenov effectue la première sortie dans l’espace.
  • 1965
    Le 3 juin 1965l’américain Edwars White effectue la première sortis dans l’espace
  • 1966 à 1975
    Les Etats-Unis testent, sur 9 lancements, avec la fusée à deux étages Saturn 1B, divers composants dans le cadre de la préparation du programme Apollo (ainsi que pour des opération de relève des équipages de la station orbitale SkyLab lancée par la dernière fusée à trois étages Saturn V, le 14 mai 1973).
  • 1967 à 1973
    Les Etats-Unis utilisent, pour treize lancements, des fusées Saturn V à 3 étages.

    Hauteur : 102 mètres
    Poids : 3038 tonnes
    Charge utile en orbite terrestre : 118 tonnes
    Charge utile dans l'espace : 47 tonnes

    Histoire des fusées - Les 13 fusées Saturn V – SA-501 à SA-515
    Les 13 fusées Saturn V – SA-501 à SA-515


  • 1969 :
    Le 21 juillet 1969, pour la première fois, des hommes marchent sur la Lune – c’est la mission américaine Apollo 11 avec Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Cinq autres missions vont suivre, durant jusqu’à trois jours. 382 kilogrammes de roche lunaire ont été rapportés et de nombreux instruments scientifiques ont été déposés sur la lune. C’est la fusée à trois étages Saturn V qui est utilisée.
  • 1970
    Le 24 avril 1970, la Chine devient le cinquième pays capable de lancer des satellites avec le lancement réussi du satellite « L'Orient rouge I ».
  • 1971 à 1982
    Stations spatiales soviétique SALIOUT. De Saliout 1 le 19 avril 1971 (habité 23 jours) à Saliout 7 le 19 avril 1982 (habité 816 jours) 1973. Station américaine Skylab.
  • 1973
    Skylab le 14 mai 1973 station américaine habité 171 jours. Désorbitée le 11 juillet 1971.
  • 1975
    La Chine devient le troisième pays capable de récupérer un satellite.
  • 1986-1999
    Station spatiale MIR lancé le 19 février 1986 et détruite volontairement le 23 mars 2001 (habité 4594 jours). Construite en orbite à partir de plusieurs modules lancés séparément sur 10 ans. Des navettes spatiales américaines fournirent le transport allé et retour des cosmonautes ainsi que les approvisionnements et du matériel. MIR a été le plus grand vaisseau spatial de l’histoire avec 250 tonnes. A partir de 1962, Etats-Unis et Russie se rapprochent et des astronautes américains vivent à bord du MIR tandis que se profile le projet commun suivant, la station internationale ISS
  • 1998-2012
    Assemblage en orbite de (1998 à 2012) de la station spatiale internationale ISS avec la NASA (Etats-Unis), la FIKA (agence spatiale Russe), l’agence Spatiale Européen, l’agence spatiale japonaise, l’agence spatiale canadienne. ISS est occupée en permanence depuis 2000.110 mètre de large, 74 mètre de long, 30 mètre de hauteur, 400 tonnes, constituée de 15 modules.
  • 2003
    La Chine dispose d'un lanceur, Changzheng (Longue Marche), et fait orbiter trois "taïkonautes" le 15 octobre 2003.
    Histoire des fusées - Lancement d'une fusée Soyouz depuis le pas de tir français de Kourou (en Guyane) le 21 octobre 2011
    Lancement d'une fusée Soyouz depuis le pas de tir français de Kourou (en Guyane) le 21 octobre 2011


  • 2009
    L'Iran entre dans l'ère spatiale le 3 février en lançant son premier satellite, Omid ("Espérance"), et en utilisant sa propre fusée porteuse.
  • 2011
    Le 21 octobre 2011, une fusée russe Soyouz est tirée du pas de tir français de Kourou (en Guyane). Elle met en orbite les deux premiers satellites européens du réseau Galiléo, qui en comptera trente, et fera concurrence au réseau de satellites américains, d'origine militaire, permettant, par exemple, le système de positionnement par satellite de nos GPS.
    Voir "Lancement réussi pour le premier Soyouz guyanais"


Lien permanentRéalisation techniqueEcrire



Lien permanentLe marché économique de l'espaceEcrire
Environ 150 "charges utiles" sont lancées chaque année. Les lanceurs pouvant embarquer plusieurs "charges utiles", c'est environ 70 lanceurs qui sont lancés chaque année. Le marché des lancements, qui était en plein essor dans les années 1980 (satellites de télécommunications (internet, télévision, télécommunications)...) est en diminution actuellement (2011). Le lanceur européen Ariane, plus récent que les autres et grâce à un pas de tir proche de l'équateur, détient environ 50% du marché.

Selon une étude récente (11 juin 2011 - en anglais) du NSR (Northern Sky Research), il y aurait 1600 satellites (civils, militaires, de télécommunication - téléphonie - télévision, météorologiques, scientifiques...) à mettre sur orbite d'ici 15 ans. Ceci représente un marché de 250 milliards de dollars.

Le coût moyen du lancement seul d'un satellite de 500 Kg est d'environ 45 à 50 millions d'Euros auquel il faut ajouter le coût de conception et fabrication du satellite et le coût du suivi de ce satellite durant des années après son lancement.

Le coût moyen du lancement seul d'un satellite de 3 tonnes est d'environ 150 millions d'Euros (et la prochaine version d'Ariane 5 est prévue pour lancer des charges utiles de 12 tonnes).


Lien permanentLexiqueEcrire
LEO (Low Earth Orbit) : Orbite terrestre basse
GTO (Geostationary Transfert Orbit) : Orbite de transfert géostationnaire
EV : (Escape Velocity) Vitesse de Libération : la charge utile échappe à l'attraction gravitationnelle (attraction terrestre)
RCS (Reaction Control System) : système de pilotage par jets de gaz. C'est le sous-système d'un véhicule spatial qui a pour but d'orienter le vaisseau dans l'espace, et à fournir des poussées faibles et précises afin d'ajuster finement son orbite, ou sa trajectoire.


Lien permanentLiens externesEcrire
Kosmonavtika (un site plutôt consacré à l'astronautique soviétique puis russe, par Nicolas Pillet)
Petite chronologie des grands noms de l'astronautique
Les propergols

Thèse de doctorat d'Antoine Dauptain (juin 2006) avec histoire des moteurs de fusées et marché actuel des lanceurs.

Chronologie 1 de quelques personnages impliqués dans le développement des fusées (et encyclopédie de la Science).
Chronologie 2 de quelques personnages impliqués dans le développement des fusées.
Quelques grands noms de l'astronautique

Conrad Haas 1
Conrad Haas 2 (allemand)
Conrad Haas 3 (allemand)
Conrad Haas 4 (catalogue de la maison d'édition allemande Johannis Reeg Verlag)
Conrad Haas 5 (un article de presse en allemand dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung - 30.12.2009)
Conrad Haas 6 (allemand : Il y a 430 ans mourrait l'un des principaux pionniers des fusées et humaniste Conrad Haas)
Discussion : Conrad Haas
Symposium sur l'histoire de l'astronautique à Mar del Plata (Argentine) en octobre 1969
Une fusée baptisée Haas, en homage à Conrad Haas
Séquence animée (film) de 3'13 du projet de fusée baptisée Haas, inscrit à la compétition Google Lunar X Prize.
Histoire de l'Autriche dans l'espace
Le mystérieux manuscrit de Sibiu (roumain)

Théorie du mouvement et du tir des fusées (16 pages de texte, sans équation)

Récupération des booster d'Ariane V - Photos




 




   

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